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Photo du rédacteurRatatouille

Joyeux Nobel!

J’espère que vous avez tous passé de très belles fêtes, et que les retrouvailles avec vos proches ont été pleines de joie !


Une nouvelle année s’ouvre à nous. C’est traditionnellement l’occasion de prendre quelque pieuse résolution. En cherchant une actualité qui soit au niveau de l’événement, j’ai longtemps hésité entre un point sur le séparatisme, sur la sécurité, sur l’économie… J’ai même envisagé de vous asséner un article sur la consommation du virtuel chez les jeunes et les moins jeunes. N’ayez crainte, tout ça va revenir un moment ou un autre dans notre point d’actualité, mais je me suis tout de même dit que ce n’était pas suffisant pour le mail d’aujourd’hui.


Le moins qu’on puisse dire sur cette année, c’est qu’elle aura été extraordinaire, un vrai tremplin vers l’inconnu. Quand on constate l’inertie des systèmes qui structurent le monde moderne, ce n’est pas peu dire. Beaucoup appellent à un changement, que la plupart considèrent comme inéluctable. Et toujours revient cette question : comment agir ? Le changement peut être perçu comme une opportunité d’influencer l’histoire, non pas dans un idéal creux de postérité et de gloriole, mais dans un désir authentique de s’engager pour faire bouger les choses vers le bien.


Il semble que nous soyons nombreux à nous lasser de cet espèce d’anonymat citoyen, de ce brouillard permanent où toute évolution sociétale, qu’elle soit économique, sociale ou géopolitique se présente à nous comme une fatalité, une chape de plomb à porter qu’on le veuille ou non. On a le sentiment d’apprendre les décisions politiques de son propre pays comme on assiste au loto, en ne disposant pour soutien que d’une espérance émoussée par la frustration des déceptions répétées.


Au fur et à mesure que l’on réalise à quel point faible est notre prise sur cette machine infernale, la tentation de se mutiner grandit. Rien ne tue mieux la vie que l’indifférence, aussi l’on veut se ruer vers l’action, quelle qu’elle soit, pourvu qu’elle produise un effet. Le but est de capter l’attention des décideurs, de ceux qui – c’en devient un fantasme de quidam- disposent du « réel » pouvoir, comme s’ils n’étaient pas des humains comme nous autres. Derrière ces élans généreux se cache un enjeu presque intime : si ma voix ne change rien, que suis-je ? Si personne n’a besoin de la pierre que je veux apporter à l’édifice, pourquoi ne pas me rabattre sur mes intérêts individuels ?


Dans cette aridité, dans ce désert, au milieu de ces changements dont l’ampleur nous dépasse, il est bon de se tourner vers une autre pierre, que les bâtisseurs eux-mêmes ont rejeté. A l’aube de cette nouvelle année, faisons justice et tournons-nous vers la pierre d’angle, le Christ.


Voici ci-dessous un discours qui date du 10 décembre, pour la réception d’un prix Nobel. Dis comme ça, ça passerait presque pour une actualité, sauf qu’il s’agit du 10 décembre 1979. Ceci étant, je vous mets au défi de déceler un quelconque anachronisme dans les paroles de l’orateur. Il me semble que pour des personnes en quête d’action, de changement, d’essentiel, vous y trouverez la réponse à vos attentes.


Lisez, méditez, agissez !


Bonne semaine, et bonne année à tous.



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